(ou) Une Bulle (d'air) in Paris

Bulles de Mots

Les temps changent


Les temps changent.

Oui, on le sait, évidemment… On sait que la roue tourne, que rien n’est éternel, que toute chose n’est jamais acquise, que tout peut changer… On le sait, et on profites d’autant plus de notre présent, de nos joies, du bonheur, des chances qui s’offrent à nous.

N’empêche, le savoir et et l’accepter, totalement l’intégrer, sont deux choses totalement différentes.

Car nous avons juste besoin de repères. Que certaines choses soient immuables, soit parce qu’elles nous rendent heureux, soit parce qu’elles sont des piliers à nos vies et à nos existences. Sur le coup, on n’imagine pas forcément le monde autrement. Et c’est ainsi que parfois le passé revient par flots, non pas qu’on s’y accroche, mais dans ce passé, on le sait, nos piliers étaient là et solides. Et une fois détruits, les reconstruire est parfois plus long que tout ce qu’on aurait pu imaginer [heureusement finalement]

Octobre est un mois qui s’achève pour moi. Un mois éprouvant, émotionnellement parlant, pour de nombreuses raisons, dont certaines trop intimes, que je n’évoquerais pas ici.

Octobre me renvoie à des souvenirs pénibles et douloureux.

A des moments de bonheur passé et lointain aussi. A une autre vie comme je plais à le dire. c’est si loin que ça en est flou, et en même temps si présent si vibrant au fond de moi. au fond de mon coeur. C’est dans ces moments que l’on réalise que la raison et le coeur ne réagissent pas de la même façon.

« Le coeur a ses raisons que la raison ignore »

C’est beau. C’est triste aussi. C’est émouvant mais c’est vrai.

Octobre c’est le mois de la nostalgie et de la mélancolie.

C’est un mois charnière aussi. La dernière ligne droite avant les fêtes …

C’est comme ça que je voyais ce mois avant. Le lancement des festivités.

C’est bête mais il y avait ma fête. oui, c’est bête, mais on me la fêtait chez moi et depuis que je vivais seule j’attendais le coup de fil de ma maman ce jour là.

Plus tard octobre marquait le lancement des anniversaires. début octobre celui du copain de la soeur de mon ex, [avec celui de sa soeur en septembre souvent fêté fin septembre/ début octobre] Oui étant provinciaux on ne pouvait pas y être tous les we 😉

Puis le 24.10, celui de mon ex copain.

Suivait novembre avec celui de sa maman, et là on était à pile poile moins un mois de noël, le jour de l’an, et évidemment avant tout ça, mon anniversaire!

Bref, repas, rires, réunions familiales  [bon autant qu’ailleurs à mon goût, mais tout de même, c’était déjà pas mal!].

C’était surtout la recherche de cadeaux, de petites attentions, puis je me faisais un point d’honneur de préparer les fêtes, petits gâteaux, vin chaud, cadeaux, sapin et j’en passe, un tas de petites choses que j’emmenais ensuite!

J’étais excitée, j’aimais même la foule. J’aimais tout dans cette période de fêtes.

Ce temps, pour moi, c’était celui où j’aimais penser aux autres. Un temps pour les autres…

Et tout change… tout a changé…

Octobre, maintenant pour moi a une connotation toute différente. Empreinte de sentiments bien éloignés.

Octobre pour moi marque le début d’une certaine solitude. A l’heure où tous pensent aux autres, je n’ai plus personne à qui penser.

octobre débute par le souvenir du décès de ma maman. un 09.10.

Il n’y a plus d’anniversaires à fêter.

Je n’ai pas soufflé une bougie pour le mien depuis des années [oui c’est stupide et puéril mais j’ai toujours eu la lubie de vouloir souffler des bougies à mon anniversaire à l’heure où certains préfèrent ne pas le voir ni même le fêter 😉 Je n’ai pas dû le faire assez souvent certainement]

Et surtout il n’y a plus de fêtes de fin d’années. Plus de cadeaux à acheter. Plus personne à qui penser.

C’est ce qui est le plus dur. Le plus lourd.

Et ce qui était à un moment de ma vie une période pour laquelle je me réjouissais longtemps à l’avance, je l’appréhende ou ne le vois plus. sauf que partout tout le monde en parle. Les fêtes sont déjà dans les vitrines. es chocolats égrènent déjà les rayonnages des supermarchés. Et bientôt tout le monde ne parlera plus que de fêtes et moi j’essaierais d’éviter la conversation ou de la contourner pour ne pas inspirer la pitié, ne pas jouer la « pauvre fille pathétique » ou même ne pas montrer que ma vie finalement n’est peut être pas si rigolote que ça. je préfère rire et sourire et cacher certains aspects. Sauf qu’on n’arrive jamais à totalement les cacher. Certaines choses affleurent parfois. Et parfois aussi nous envahissent. Le contraste de cette fille souriante, légère, avec tous ces problèmes fait peur parfois je crois. et je n’en veux à personne. Je ne sais juste parfois pas comment me positionner et oscille entre légèreté et trop de gravité.

Mon côté passionné, je suis toute en extrême et en aspérité…

J’ai envie de faire un mea culpa aux personnes que j’ai pu brusquer… A ceux qui n’ont pas compris. Aux autres pour qui j’ai été moins présente… Et à tout le reste! Des Bises et qui veuillent les prennent 😉

Là tout de suite? J’ai envie de lire un joli conte de noël. Un de ceux qui finit bien, juste pour voir qu’il existe de jolies histoires et tourner les pages avec un sourire dans les yeux.

Parce qu’après tout, il faut aussi toujours savoir sourire aux lendemains puisqu’on ne sait pas de quoi ils sont faits…

Crédit photo : Pussy

Ps : Désolée de cette note un peu trop triste… J’espère ne pas la regretter demain 😉 [Ecrite sous l’effet de mes deux verres de vin!]


Sérénité


Parce que ce soir j’en ai envie

Non, j’en ai besoin…

Parce que la semaine est dure…

Parce que je suis triste…

Parce que j’aurais des millions de choses à dire…

Et personne à les dire…

Parce que j’ai envie de pleurer et que la mer et son ressac m’apaise…

Parce que les écrire ici me semblerait déplacé, inconvenant, et que je ne veux pas de certaines réactions…

Alors juste ça…

Quelques images

Qui bercent mon âme…

Et la vôtre aussi,

Je l’espère un peu

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.




Briller dans l’ombre est le plus grand éclat qui soit

crédits: CielLe


♥ Un coeur en hiver ♥


Il ne sert à rien d’avoir un coeur si ce n’est pour aimer…

et quand on n’aime pas…

La peur qu’il se déssèche…

Qu’il ne soit plus là…

Reste prégnante…

Avoir un coeur

♥ Aimer ♥

C’est exister

Avoir sa place sur Terre

Pour la plus jolie raison qui soi

[ suis-je encore capable d’aimer? ]



Jean Marais & Jean Cocteau


Il est des histoires

De belles histoires

De belles histoires d’amour

De ces histoires qui nous transportent, nous font rêver,

De celles qui nous font chavirer,

Ces histoires dont il nous semble au fond qu’elles ne peuvent réellement exister

Reléguées à des rêves,

A des légendes,

Des mythes,

Elles ont existé parfois,

Mais pour qui ne l’a pas vécu ça peut paraître si dur à croire…

Et pourtant,

Cela arrive parfois,

Des histoires que l’ont pourrait maudire

car il est si dur de vivre après,

Mais des histoires qu’il faut chérir,

Car après tout, tous n’ont pas la chance de connaître un si grand bonheur…

Si grand que finalement les mots ne peuvent le décrire…

« Un bonheur sans nom »…

Et il y a ce témoignage, ce grand, magnifique et bouleversant témoignage de cette histoire d’amour entre deux monstres sacrés : Jean Marais et Jean Cocteau.

Il y a quelques semaines, je lisais quelques uns des poèmes d’amour que Cocteau avait écrit à son amant,

Une belle et longue histoire de 26 ans à laquelle seule la mort de Cocteau mettra fin en 1963…

Fin?

Non, même pas … Car à sa mort, Jean Marais a eu ces mots :

« Jean, je ne pleure pas.

Je vais dormir.

Je vais m’endormir en te regardant, et mourir, puisque désormais je ferais semblant de vivre » .

Histoires de ma vie, Jean Marais


Faire semblant de vivre, c’est il me semble, la plus déclaration d’amour que l’on puisse faire un quelqu’un…

Cette phrase m’a émeut jusqu’à l’âme…

Alors vous qui lisez ça, si vous n’y croyez pas à l’amour, au grand amour,

Que vous faut il de plus?

Bonne nuit et sur ce faites de beaux rêves 🙂

Dédicace : Merci à Francesca Bakers de m’avoir si bien parlé de Jean Marais, qu’elle a eu la chance de connaître et de me faire partager cette phrase…

C’est si beau

Si tu me lis, gros bisous soeurette ♥


Croire aux jolies choses ♥ c’est ça aussi :)


Tout est parti d’un décès

Subi, brusque,

Il y a presque cinq ans déjà,

Il y a 4 ans et demi en fait…

D’une âme que j’ai imaginée perdue et en colère…

Et d’un rêve, de rêves….

Parce que quelque part j’ai toujours cru

Cru à quelque chose

Aux jolies choses

A un peu de magie

Et oui n’est ce pas à cela aussi la Vie?

Alors oui je crois à une seconde chance d’être heureux…

Je crois que quelque part finalement tout est possible…

Ces rêves il y a 3 ans

Après ces lettres à une absente

Et ces larmes aussi

Hier

Cette nuit

Où tu m’as manquée plus que jamais

Sans date concrète

A cette certitude

A toutes ces choses que je voudrais dire

Et que je ne peux pas

Pas ici

Mais je sais que quelque part

Tu as une jolie vie

J’en a rêvé de ces moments

Et je vois que tu ris

Que tu souffles sûrement tes bougies

Et que je t’ai connu avant

C’est bête

C’est fou

Et je m’en fous

Et même si c’est juste un rêve

Je voulais te dire là

Je t’Aime maman

Et je ne t’oublierais pas

Jamais

Et je suis heureuse pour toi

Parce qu’on a tous le droit à une seconde chance….



Un mot en moins…


Il existe des moments charnières comme ça dans la vie.

Où on réalise les choses

Où on réalise que c’est fini, un temps, une histoire, une émotion, une amitié, un rêve, quelqu’il soit, quoique que soit, c’est juste fini.

Parfois on pense, on ressent, que quelque chose est si, tellement évident, qu’on ne la remettrait jamais en question. Le mot confiance est si léger, inconsistant et vide de sens à côté …

Oui certaines choses sont évidentes

Un jour,

Puis nous paraissent évidentes

Jusqu’à ne plus l’être…

Et ce jour là, on réalise… Beaucoup, beaucoup trop de choses.

Notre vacuité nous apparaît.

Le vide s’étend, petit à petit,

Et tout ce qui nous avait semblé immuable, ne l’est plus

Alors derrière, reste juste le vide.

Alors là on comprend…

On comprend que le mot Toujours n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais.

On comprends que nos rêves ne sont que des rêves,

Que nos chimères ne sont plus que des chimères.

Les choses reprennent leurs proportions, mais ça fait mal.

Parce qu’il n’y a plus rien derrière.

Parce qu’on ne Croit plus.

En rien.

Et alors on réalise qu’on a grandi.

Est-ce cela devenir adulte? C’est triste…

Mais il le faut pour vivre

Ou survivre

Et là on se demande…

Que reste-il derrière, derrière tout ça, quand Tout à disparu…

Je te le Demande…

Mais de réponse point.

Jamais….

Réflexion philosophique et existentielle du soir 😉

Ca arrive…

Parfois…


Petit texte du soir : d’humeur… (oh et puis je vous laisse lire)


1er petit texte de la série, mais mon préféré….

Quand ça ne va pas, je le lis

Quand je suis nostalgique, je le lis

Quand je suis triste, je le lis

Quand je suis perdue, je le lis

Quand je perds confiance, je le lis

Quand je ne crois, je le lis….

Pourtant (et non je ne suis pas mégalo) ce texte, c’est moi qui l’ai écrit…. Il y a maintenant plus de 4 ans, presque 5. C’est étrange parce que je m’en souviens. En général je déteste ce que j’écris….!  Ce texte c’est un cadeau, un souvenir, un souvenir d’un souvenir, et une douce chaleur dont j’aime et aimerais toujours me rappeler. Je suis la seule à qui il évoque quelque chose alors je me dis que probablemnte je eserais la seule à aimer le lire en souvenir d’un beau souvenir…. Mais pourquoi ne pas le partager? Après qui sait…

Pour la petite histoire, quand j’ai quitté mon ex copain, après une très très longue relation, je me suis posée beaucoup de questions… Qui restaient sans réponse… Et j’ai pensé à ce texte oublié… Je l’ai lu … une fois… deux fois… trois fois… Et y ait trouvé mes réponses… C’est devenu…Evident…

Et puis en le mettant là, c’est un dédicace très spéciale… Personne ne le saura;-) Que moi… mais comme on dit… c’est l’intention qui compte, non? En tout ca sl’intention vient du fond du coeur…

Alors ce texte je le dédie à tous les beaux souvenirs, quels qu’ils soient, qu’ils réchauffent longtemps nos coeurs.

Un baiser à qui de droit….

« Qu’est ce que l’amour ? Avant ce soir jamais je m’étais posé la question. La vraie. Personne ne se pose la question. Jamais. C’est pourtant la seule, l’unique. La seule chose réellement essentielle.

Certainement qu’un tas de grands philosophes que je ne connais pas l’ont déjà posée, mais quelqu’un y a t-il déjà apporté une réponse ?

Qu’est-ce que l’amour ? Une fleur sur le chemin ? Un lendemain à nos nuits. Un espoir dans nos têtes. Un rêve qui traîne dans nos regards, un sourire qui effleure nos lèvres.

L’amour c’est tout et rien à la fois. C’est un regard. Un regard insistant, un regard qui brille, une flamme qui ne s’éteint pas. Quand on se dit tout est possible, quand une passion en rejoint une autre ?

L’amour, c’est un simple sourire, juste pour dire… tu n’es pas seul.

L’amour c’est un merci. Pour quelque chose de si bête qu’on ne l’attendait pas.

L’amour c’est une pensée.

L’amour c’est quand l’on comprend que l’on n’est pas seul au monde.

L’amour c’est ce qui nous rend plus fort pour tout affronter.

L’amour c’est un phare dans la nuit.

L’amour c’est aussi simple qu’un email ou une pensée, mais c’est aussi compliqué que de gravir une montagne.

L’amour, c’est ne pas être égoïste.

L’amour c’est accepter que l’on n’est pas seul.

L’amour c’est s’inquiéter pour quelqu’un.

L’amour c’est croire aux lendemains.

L’amour, c’est l’envie de partager une nouvelle.

L’amour réside dans tout ce qui est insignifiant.

L’amour c’est tout et rien.

L’amour c’est insaisissable comme le vent.

L’amour c’est ce qui réchauffe le cœur.

L’amour c’est croire aux souvenirs.

L’amour c’est ce qui restera toujours !

L’amour c’est aussi un pied de nez à la vie,

Qui elle, est éphémère.

L’amour, c’est simplement penser à autrui.. ».

Oui… En fait je crois que je suis d’humeur non pas romantique mais plutôt d’humeur a vouloir a envie de croire… en cette belle chose… que l’on nomme Amour…